Écoles Sans Abus : Sensibilisation PSEA pour une Communauté Apprenante et Protégée
Impact immédiat : une première fissure dans le mur du silence
Dès la fin des deux séances, élèves et enseignants se sont spontanément organisés en petits cercles informels dans la cour et les couloirs ; pour la première fois, des filles et des garçons racontaient – timidement, mais à voix haute – des situations vécues ou aperçues. Sur les 312 participants, 47 ont déjà pris rendez-vous avec les conseillers internes formés par Women Future Life ; trois cas graves ont été orientés vers les services de protection de l’enfant en moins de 48 heures.
Impact en cascade : l’école change d’air
Les directions de NURU et Notre-Dame aux Larmes ont décidé d’intégrer le module PSEA à l’emploi du temps officiel (une heure par mois) et de créer un « coin confiance » dans chaque établissement : un bureau discret où un enseignant formé reste disponible une heure par jour. Les élèves eux-mêmes ont rédigé, sur une feuille kraft accrochée dans le préau, leur charte « Respect = Protection » signée de toutes les mains.
Impact communautaire : quand l’école parle, le quartier écoute
Des parents, alertés par les récits des enfants, ont demandé à participer à la prochaine session. Le comité de quartier de Kavumu a déjà réservé la salle polyvalente pour un atelier parents-jeunes début août. Women Future Life, en tant que secrétariat sous-cluster PSEA Uvira et point focal UMI, appuyé par l’OMS, va y apporter les supports adaptés et former cinq nouveaux pairs-éducateurs issus des deux établissements.
Enfin, l’impact le plus durable : une génération qui sait nommer l’abus et refuser la violence.
Écoles Sans Abus : Sensibilisation PSEA pour une Communauté Apprenante et Protégée